« A choisir entre des primes et des agressions, il n’y a pas photo ! On n’a pas choisi ce métier pour faire la police dans le service. Non, les primes, ce n’est pas ce que nous demandons, on ne veut pas être agressé en soignant ! »
« On veut pouvoir bien soigner, c’est le sens de notre métier. Mais il y a une perte de la qualité du travail, par la saturation du service. »
La médecine « de ville » est moins disponible, l’afflux d’entrées est manifeste : « On est le seul recours. »
Le manque de lits pour hospitaliser après l’entrée aux urgences est criant, et les perspectives de baisse du nombre de lits inquiètent ces agents de bon sens et motivés.