reunion Ubérisation et travailleurs des plateformes

 

Lier activité parlementaire à Paris problématiques locales. C’est ainsi que je conçois mon engagement au Sénat.
J’étais reçu cet après-midi midi, à ma demande, par le cabinet de la ministre du Travail Muriel Pénicaud pour évoquer la problématique des travailleurs des plateformes et de l’ubérisation. J’en ai longuement parlé ici précédemment, et ce n’est pas fini.

Hasard du calendrier, cette rencontre s’est tenue au lendemain de l’adoption par l’Assemblée nationale en 2e lecture du fameux article 20 de la loi mobilités qui vise à introduire une charte facultative pour amorcer une bribe de début de régulation de l’activité des plateformes et de la relation qu’elles entretiennent avec les auto-entrepreneurs auxquelles elles font appel.

Ce n’est pas satisfaisant !

discussion Ubérisation et travailleurs des plateformes

Les récentes décisions de justice de la cour d’appel de Paris, des prud’hommes de Madrid, ou encore ces dernières heures en Californie qui requalifient de plus en plus ces travailleurs en véritables salariés me confortent dans mon combat contre la grande précarité et le modèle, ou plutôt le non-modèle, économique que les Uber et autres Deliveroo essayent de nous imposer.

A ce titre je salue l’initiative du groupe communiste au Sénat qui a présenté un texte aujourd’hui au Sénat pour rapprocher le statut de ces travailleurs de celui des pigistes dans la presse, des « salariés à l’acte », plutôt que des indépendants qui n’en ont en réalité que le nom, tant ils sont prisonniers des algorithmes.

« Nous devons faire émerger des solutions nouvelles »

Je continuerai de travailler activement avec mes collègues Monique Lubin et Nadine Grelet Certenais, Sénatrices socialistes des Landes et de la Sarthe, pour faire émerger des solutions nouvelles dans les semaines à venir, car si le dispositif gouvernemental ne nous convient pas, la situation actuelle des travailleurs des plateformes sera pérennisée et nécessitent de vraies réponses !