Je suis favorable à la préservation de la biodiversité et à la réintroduction du loup, mais les éleveurs doivent pouvoir se protéger et se défendre. Le loup qui sévit dans le Toulois n’est pas ordinaire et commet des dégâts disproportionnés. J’ai écrit au « préfet référent loup » pour soutenir une autorisation de tir.
Parce que la loi des mobilités, dont la seconde lecture se déroulera à l’automne au
Parlement, aura des impacts directs et concrets sur nos collectivités – et tout
particulièrement sur les intercommunalités – j’ai organisé un cycle de réunions
dans le département pour vous présenter cette loi et échanger avec
vous sur vos attentes, vos craintes et vos ambitions en matière de transports et
de mobilités.
C’est comme cela que je conçois mon mandat, peu de grandes messes
où tous les sujets sont abordés, mais des temps privilégiés pour se rencontrer
et réfléchir sur des questions précises.
Merci aux communes de Baccarat, Jarny, Longwy, Nancy, Toul et Vandières pour l’accueil chaleureux ainsi qu’aux quelques 150 citoyens qui se sont mobilisés dans les travaux.
« A choisir entre des primes et des agressions, il n’y a pas photo ! On n’a pas choisi ce métier pour faire la police dans le service. Non, les primes, ce n’est pas ce que nous demandons, on ne veut pas être agressé en soignant ! »
« On veut pouvoir bien soigner, c’est le sens de notre métier. Mais il y a une perte de la qualité du travail, par la saturation du service. »
La médecine « de ville » est moins disponible, l’afflux d’entrées est manifeste : « On est le seul recours. »
Le manque de lits pour hospitaliser après l’entrée aux urgences est criant, et les perspectives de baisse du nombre de lits inquiètent ces agents de bon sens et motivés.
« Ici, on soulage. On se sent vrai. »
Ces soignants reconnaissent que des choses ont été faites pour améliorer l’accueil et le soin, mais il n’y a pas de perspectives d’augmentation du nombre de postes.
Les urgences sont le point faible et de cristallisation de la crise de notre système de santé. Cette rencontre m’a clairement permis de comprendre à quel point l’attente de solutions par le projet de loi santé était importante et à quel point ils sont déçus de ne pas les voir venir.
Je les ai interrogés à savoir s’ils demandaient à changer de service. Mais non. Ils aiment se sentir utiles dans un service très sollicitant comme celui-là.
© 2025 Olivier Jacquin
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