Bonjour, je m’appelle Sacha Vettese. Je suis le stagiaire du sénateur Jacquin. Depuis presque un an nous travaillons sur le taux de réussite au permis de conduire en Meurthe-et-Moselle et dans tout le territoire. Nous avons déjà rencontré des acteurs à chaque échelle : auto-école, direction départementale des territoires, préfet de la Meurthe-et-Moselle, syndicat des auto-écoles : MOBILIANS. Cette fois-ci, nous avons pu échanger au début du mois de janvier, au ministère de l’intérieur, avec la brillante déléguée à la sécurité routière : Florence Guillaume. Au sommaire de notre réunion, encouragements et incitations à la mise en œuvre de la conduite accompagnée, par le biais d’un possible vivier d’accompagnateurs. Notre deuxième idée était la transparence des résultats des auto-écoles au permis de conduire, nous avons eu des informations complémentaires à ce sujet, puisqu’un travail a été menée sous notre impulsion. Enfin nous avons abordé la question de l’utilisation anticipée et expérimentale du Compte Professionnel de Formation (CPF) pour les candidats au permis de conduire. Avant toutes critiques notre idée du CPF comporte des conditions qui la différencient de la proposition de loi, qui avait été faite par le Rassemblement National. Sur la question de la conduite accompagnée, nous nous demandions s’il y avait besoin d’une modification de la réglementation pour pouvoir :- dans un premier temps, élargir le vivier d’accompagnateurs à toute la famille du candidat au permis de conduire,- dans un second temps, notre idée est de mettre en place un vivier de personnes volontaires, comme des retraités dans la gendarmerie, pour encadrer les jeunes candidats dans leur apprentissage de la conduite accompagnée. On le sait, plus la formation au permis de conduire est quantitative en heure de conduite, plus les candidats sont mieux formés, moins dangereux sur les routes, et plus brillants de lors de leurs examens. Nous voulons donc aider les candidats les plus jeunes, donc les plus précaires, à financer leur permis de conduire. Deux solutions s’offrent à nous :

Premièrement nous souhaitons qu’un maximum de jeunes puisse passer leur permis de conduire par le biais du service volontaire universel ou du CNU.

Notre deuxième idée est d’utiliser le compte professionnel de formation, de manière expérimentale dans notre département. L’idée c’est d’utiliser le CPF des jeunes candidats à crédit. En effet les candidats n’ont pas encore cotisé pour leur CPF car ils passent leur permis de conduire avant d’être dans le monde du travail. Nous voudrions donc qu’ils puissent utiliser leur CPF à crédit puis rembourser celui-ci sur une durée d’environ 6 ans.